HISTORIQUE
DE L’ASSOCIATION
ADMR DES DOLMENS JRS
Le mouvement ADMR est apparu en période post seconde guerre mondiale. Ainsi, dans de nombreuses communes, ont émergé des associations ADMR dotées d’un service d’Aide à domicile destiné au maintien à domicile des personnes âgées.
Les associations ADMR de Brie, Amanlis et Janzé ont ainsi été créées dans les années 1960-1970 et ont fusionné en 2004 pour constituer «l’association ADMR canton de Janzé». Puis l’association ADMR de Piré-sur-Seiche est venue rejoindre cette association pour devenir «l’association ADMR canton de Janzé et environs».
Cette association était spécialisée dans l’Aide à domicile et l’Aide aux familles. Elle employait des aides à domicile et des travailleuses familiales (devenues ensuite des TIS : technicienne d’intervention sociale et familiale). Elle gérait également une halte-garderie parentale installée dans des locaux de la ville de Janzé depuis 1983.
Parallèlement, une autre association affiliée à l’ADMR a vu le jour sur le territoire de Janzé en 1983, destinée à gérer un nouveau service : un Centre de soins infirmiers. Ce dernier faisait suite à un centre de soins congréganiste des sœurs de Saint-Jacut-les-Pins. En 1981, deux religieuses infirmières y étaient employées. Devant la baisse des vocations, les religieuses ont décidé de transmettre leur activité à une association. Elles ont prospecté auprès de leurs patients pour les inciter à créer une association destinée à gérer un centre de soins infirmiers.
Sept personnes ont répondu présentes pour la constituer et l’association ADMR – volet santé, a vu le jour ainsi que le Centre de soins infirmiers ADMR de Janzé, devenu depuis « centre de santé ADMR de Janzé».
En 1992, les religieuses de la congrégation de la Providence de Ruillé-sur-Loir (72) qui disposait d’une communauté sur Retiers dont le champ d’activité était l’éducation et santé, ont sollicité l’association ADMR de Janzé - volet santé. Cette communauté effectuait des soins infirmiers et était confrontée, comme pour la communauté religieuse de Janzé, à une baisse des vocations. Elle a souhaité pouvoir transférer son activité à une association laïque, ce qui s’est réalisé le 1er janvier 1993.
Le 3 avril 1993, l’association ADMR de Janzé a ouvert un nouveau service : le SSIAD, baptisé « SMAD » après obtention de l’agrément de la DDASS de l’époque pour assurer le maintien à domicile de 24 personnes (à travers des soins de nursing prodigués par des aides-soignants sous l’autorité d’une infirmière-coordinatrice).
L’association a été rebaptisée « association ADMR Des Dolmens JRS », JRS pour « Janzé, Retiers, Le Sel-de-Bretagne» en écho au territoire géographique couvert par les centres de soins infirmiers et le SSIAD.
En 2004, la gestion du service d’Aide à domicile devenant de plus en plus difficile à assurer tant pour les plannings d’intervention des aides à domicile que pour les dossiers de prise en charge des personnes aidées et la comptabilité, les responsables ont demandé à l’association ADMR Des Dolmens JRS de reprendre le service d’Aide à domicile, le service d’Aide aux familles et la halte-garderie.
La fusion des deux associations a eu lieu au 1er janvier 2005, en amont de la construction du village des services et la création de l’entité « association ADMR Des Dolmens JRS » projetant de regrouper les services suivants :
L’inauguration du village a eu lieu en mai 2006.
Le Service de portage de repas en liaison froide a vu le jour en juillet 2006. Au départ doté d’un véhicule réfrigéré, le service fonctionne avec 2 véhicules depuis 2007.
Le service Accueil de jour pour les malades atteints de maladies neurodégénératives a ouvert ses portes en novembre 2006.
Le projet de construction du siège social de l’association au sein du village des services s'est en effet accompagné d'un questionnement du conseil d'administration de l'association, des équipes professionnelles et des partenaires locaux (notamment la conseillère sociale en gérontologie du CDAS de Janzé et les médecins) quant au besoin de création d'un nouveau service qui n'existait pas sur le territoire à l'époque.
L'Accueil de jour pour personnes âgées dépendantes est ainsi apparu comme un service complémentaire à ceux existants pour l'accompagnement des personnes notamment atteintes de maladies neurodégénératives, à savoir les EPHAD, et les services d'Aides à domicile.
Du fait du caractère innovant du projet, car intergénérationnel, l'association a bénéficié d'une aide financière du Conseil Départemental pour la construction.
L'Accueil de jour a obtenu son agrément en décembre 2006 et démarré son activité à raison d'une journée d'accueil par semaine au départ, puis deux, trois et cinq jours. Le service s’est doté d’un parcours santé senior en 2020.
Le SMAD a obtenu des augmentations de capacité d’accueil pour passer de 24 à 36 puis 48 places en 2006 et 2009.
Le Multi-accueil a vu le jour en 2014 après une transformation de la halte-garderie associative. L’association gérait une halte-garderie parentale, à l’origine, depuis 1983. L’objectif de la structure était d’offrir un lieu de socialisation pour les enfants et libérer ponctuellement les parents, pour la plupart des mamans, en congé parental.
Face au développement de l’activité de l’association, celle-ci s’est dotée de bâtiments propres en 2006 et a aménagé dans des locaux adaptés permettant de regrouper dans un même lieu l’ensemble des services offerts à la population. Un projet intergénérationnel a même vu le jour associant la halte-garderie et l’accueil de jour pour personnes âgées.
Dès 2008, face à la demande croissante des familles l’association a décidé de l’augmentation du nombre de jours d’ouverture de la halte-garderie, passant de 2 à 3 puis 4 jours, et a étudié la faisabilité de créer un Multi-accueil alliant l’accueil régulier et l’accueil occasionnel. Ce projet n’a pas abouti faute de financement pérenne permettant sa réalisation immédiate.
Cette étude a mis en évidence que l’ensemble des besoins des parents n’était pas couvert.
Les préconisations et axes de développement possibles constituaient les conclusions de l’étude à savoir :
Concernant l’enjeu: développer l’accueil collectif régulier et ponctuel sur le territoire, il s’agissait de garantir :
L’association ADMR Des Dolmens JRS a proposé de relancer une réflexion pour transformer la halte-garderie parentale en Multi-accueil et a confirmé son souhait d’être candidate à la gestion d’une telle structure.
Après délibération, le projet de « transformation de la halte-garderie existante vers un multi accueil » a été mis à l’étude à l’issue du conseil communautaire le 27 septembre 2011.
Dans l’attente de la réalisation de ce projet et pour faire face aux demandes des familles, notamment celles dont les deux parents travaillent, l’association ADMR des Dolmens JRS a proposé aux élus communautaires de faire évoluer rapidement l’organisation de la halte-garderie pour la faire passer du mode parental – pouvant freiner l’accès aux services – à un mode de gestion associatif tout en élargissant les horaires d’accueil afin de s’adapter aux horaires de travail des parents.
La halte-garderie s’est transformée à compter d’octobre 2012 et a libéré les parents usagers de leur obligation d’assurer des permanences. Elle a étendu ses horaires d’ouverture : de 9h à 17h, elle est passée à 8h-18h, soit 2 heures d’ouverture en plus, tout en restant ouverte 4 jours par semaine : lundi, mardi, jeudi et vendredi et tout en offrant 20 places d’accueil.
La CCPRF a désigné l’association pour gérer le Multi-accueil communautaire de 22 places en février 2014, et le Multi-accueil a ouvert ses portes, après travaux de construction, en septembre 2014.
Le service est passé de 22 à 26 places en septembre 2016.
Roche aux Fées Communauté a renouvelé sa convention de mandatement avec l’association en décembre 2020 pour la gestion du Multi-accueil.
Le Centre de soins infirmiers de Retiers a intégré la maison de santé pluridisciplinaire de Retiers en 2011, et celle de Martigné-Ferchaud en 2013.
HISTORIQUE
DE L’ASSOCIATION
ADMR DES DOLMENS JRS
Le mouvement ADMR est apparu en période post seconde guerre mondiale. Ainsi, dans de nombreuses communes, ont émergé des associations ADMR dotées d’un service d’Aide à domicile destiné au maintien à domicile des personnes âgées.
Les associations ADMR de Brie, Amanlis et Janzé ont ainsi été créées dans les années 1960-1970 et ont fusionné en 2004 pour constituer «l’association ADMR canton de Janzé».
Puis l’association ADMR de Piré-sur-Seiche est venue rejoindre cette association pour devenir «l’association ADMR canton de Janzé et environs».
Cette association était spécialisée dans l’Aide à domicile et l’Aide aux familles. Elle employait des aides à domicile et des travailleuses familiales (devenues ensuite des TIS : technicienne d’intervention sociale et familiale). Elle gérait également une halte-garderie parentale installée dans des locaux de la ville de Janzé depuis 1983.
Parallèlement, une autre association affiliée à l’ADMR a vu le jour sur le territoire de Janzé en 1983, destinée à gérer un nouveau service : un Centre de soins infirmiers.
Ce dernier faisait suite à un centre de soins congréganiste des sœurs de Saint-Jacut-les-Pins.
En 1981, deux religieuses infirmières y étaient employées. Devant la baisse des vocations, les religieuses ont décidé de transmettre leur activité à une association. Elles ont prospecté auprès de leurs patients pour les inciter à créer une association destinée à gérer un centre de soins infirmiers.
Sept personnes ont répondu présentes pour la constituer et l’association ADMR – volet santé, a vu le jour ainsi que le Centre de soins infirmiers ADMR de Janzé, devenu depuis « centre de santé ADMR de Janzé ».
En 1992, les religieuses de la congrégation de la Providence de Ruillé-sur-Loir (72) qui disposait d’une communauté sur Retiers dont le champ d’activité était l’éducation et santé, ont sollicité l’association ADMR de Janzé - volet santé.
Cette communauté effectuait des soins infirmiers et était confrontée, comme pour la communauté religieuse de Janzé, à une baisse des vocations. Elle a souhaité pouvoir transférer son activité à une association laïque, ce qui s’est réalisé le 1er janvier 1993.
Le 3 avril 1993, l’association ADMR de Janzé a ouvert un nouveau service : le SSIAD, baptisé « SMAD » après obtention de l’agrément de la DDASS de l’époque pour assurer le maintien à domicile de 24 personnes (à travers des soins de nursing prodigués par des aides-soignants sous l’autorité d’une infirmière-coordinatrice).
L’association a été rebaptisée «association ADMR Des Dolmens JRS», JRS pour «Janzé, Retiers, Le Sel-de-Bretagne» en écho au territoire géographique couvert par les centres de soins infirmiers et le SSIAD.
En 2004, la gestion du service d’Aide à domicile devenant de plus en plus difficile à assurer tant pour les plannings d’intervention des aides à domicile que pour les dossiers de prise en charge des personnes aidées et la comptabilité, les responsables ont demandé à l’association ADMR Des Dolmens JRS de reprendre le service d’Aide à domicile, le service d’Aide aux familles et la halte-garderie.
La fusion des deux associations a eu lieu au 1er janvier 2005, en amont de la construction du village des services et la création de l’entité « association ADMR Des Dolmens JRS » projetant de regrouper les services suivants :
L’inauguration du village a eu lieu en mai 2006.
Le Service de portage de repas en liaison froide a vu le jour en juillet 2006. Au départ doté d’un véhicule réfrigéré, le service fonctionne avec 2 véhicules depuis 2007.
Le service Accueil de jour pour les malades atteints de maladies neurodégénératives a ouvert ses portes en novembre 2006.
Le projet de construction du siège social de l’association au sein du village des services s'est en effet accompagné d'un questionnement du conseil d'administration de l'association, des équipes professionnelles et des partenaires locaux (notamment la conseillère sociale en gérontologie du CDAS de Janzé et les médecins) quant au besoin de création d'un nouveau service qui n'existait pas sur le territoire à l'époque.
L'Accueil de jour pour personnes âgées dépendantes est ainsi apparu comme un service complémentaire à ceux existants pour l'accompagnement des personnes notamment atteintes de maladies neurodégénératives, à savoir les EPHAD, et les services d'Aides à domicile.
Du fait du caractère innovant du projet, car intergénérationnel, l'association a bénéficié d'une aide financière du Conseil Départemental pour la construction.
L'Accueil de jour a obtenu son agrément en décembre 2006 et démarré son activité à raison d'une journée d'accueil par semaine au départ, puis deux, trois et cinq jours. Le service s’est doté d’un parcours santé senior en 2020.
Le SMAD a obtenu des augmentations de capacité d’accueil pour passer de 24 à 36 puis 48 places en 2006 et 2009.
Le Multi-accueil a vu le jour en 2014 après une transformation de la halte-garderie associative.
L’association gérait une halte-garderie parentale, à l’origine, depuis 1983. L’objectif de la structure était d’offrir un lieu de socialisation pour les enfants et libérer ponctuellement les parents, pour la plupart des mamans, en congé parental.
Face au développement de l’activité de l’association, celle-ci s’est dotée de bâtiments propres en 2006 et a aménagé dans des locaux adaptés permettant de regrouper dans un même lieu l’ensemble des services offerts à la population.
Un projet intergénérationnel a même vu le jour associant la halte-garderie et l’accueil de jour pour personnes âgées.
Dès 2008, face à la demande croissante des familles l’association a décidé de l’augmentation du nombre de jours d’ouverture de la halte-garderie, passant de 2 à 3 puis 4 jours, et a étudié la faisabilité de créer un Multi-accueil alliant l’accueil régulier et l’accueil occasionnel.
Ce projet n’a pas abouti faute de financement pérenne permettant sa réalisation immédiate.
En 2010 la CCPRF (Communauté de communes au Pays de la Roche aux Fées) a fait appel au cabinet Cerise afin de réaliser une étude de besoin en matière d’Accueil du jeune enfant.
L’association a été invitée à participer aux différents ateliers proposés et s’est mobilisée à travers la participation de la directrice et de parents usagers.
Cette étude a mis en évidence que l’ensemble des besoins des parents n’était pas couvert.
Les préconisations et axes de développement possibles constituaient les conclusions de l’étude à savoir :
Concernant l’enjeu: développer l’accueil collectif régulier et ponctuel sur le territoire, il s’agissait de garantir :
L’association ADMR Des Dolmens JRS a proposé de relancer une réflexion pour transformer la halte-garderie parentale en Multi-accueil et a confirmé son souhait d’être candidate à la gestion d’une telle structure.
Après délibération, le projet de «transformation de la halte-garderie existante vers un Multi-accueil» a été mis à l’étude à l’issue du conseil communautaire le 27 septembre 2011.
Dans l’attente de la réalisation de ce projet et pour faire face aux demandes des familles, notamment celles dont les deux parents travaillent, l’association ADMR des Dolmens JRS a proposé aux élus communautaires de faire évoluer rapidement l’organisation de la halte-garderie pour la faire passer du mode parental – pouvant freiner l’accès aux services – à un mode de gestion associatif tout en élargissant les horaires d’accueil afin de s’adapter aux horaires de travail des parents.
La halte-garderie s’est transformée à compter d’octobre 2012 et a libéré les parents usagers de leur obligation d’assurer des permanences. Elle a étendu ses horaires d’ouverture : de 9h à 17h, elle est passée à 8h-18h, soit 2 heures d’ouverture en plus, tout en restant ouverte 4 jours par semaine : lundi, mardi, jeudi et vendredi et tout en offrant 20 places d’accueil.
La CCPRF a désigné l’association pour gérer le Multi-accueil communautaire de 22 places en février 2014, et le Multi-accueil a ouvert ses portes, après travaux de construction, en septembre 2014.
Le service est passé de 22 à 26 places en septembre 2016.
Roche aux Fées Communauté a renouvelé sa convention de mandatement avec l’association en décembre 2020 pour la gestion du Multi-accueil.
Le Centre de soins infirmiers de Retiers a intégré la
maison de santé pluridisciplinaire de Retiers en 2011, et celle de Martigné-Ferchaud en 2013.